La profession ostréicole au secours des huîtres nippones

Sauvés à deux reprises en 40 ans d’activité par les huîtres nippones, les ostréiculteurs bretons et charentais ont acheminé 7 t d’aide à leurs homologues japonais. Une seconde cargaison de plus de 3,6 t suivra d’ici le 10 juillet.

Bouées, cordages, vêtements de pêche : c’est 7 t de matériel divers qui sont arrivées ce matin à l’aéroport de Narita, près de Tokyo en provenance du Finistère et de Charente-Maritime. Un course contre la montre est désormais engagée pour livrer le tout aux ports de Kesennuma et Miyako -dévastés par le tsunami- avant le 15 juillet. Date-butoir pour le captage des naissains, un captage qui consiste à fournir un support solide aux embryons — ou larves — pour qu’elles s’y fixent.

Une aide vitale
L’opération a été baptisée « France o-kaeshi » (France cadeau en retour) en souvenir de l’aide apportée par les ostréiculteurs nippons aux fermes françaises touchées par une épizootie en 1970 et 1990, souligne-t-on du côté de l’ONG PlaNet Finance Japan, chargée de coordonner le projet lancé par Mulot SAS, premier fabricant mondial de matériel pour l’ostréiculture

Conservatoire mondiale de l’huître
Le succès de l’opération est d’autant plus vital que la région du Sanriku -où se situent les ports destinataires- est considérée comme « le conservatoire mondial de l’huître ». 80 % des naissains au Japon viennent de Sanriku et à chaque fois qu’un pays souffre d’une épizootie, il fait appel à cette région pour sauver son cheptel. »

La profession ostréicole -qui devait y passer commande de naissains au printemps dernier– en sait quelque chose. Le tsunami en a décidé autrement.

Source: Le Télégramme

http://letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/tsunami-la-profession-ostreicole-au-secours-des-huitres-nippones-06-07-2011-1362079.php


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