Le projet lauréat du budget participatif de la saison 2, un jardin japonais au square de Sendai (Maurepas) a été inauguré officiellement par Mme Nathalie APPÉRÉ, la maire de Rennes, le 13 septembre 2018.
Archives de catégorie : Articles de presse
Inscriptions : Evènement 50 ans de Jumelage Rennes Sendaï !
Évènement pour le 50e anniversaire du jumelage Rennes Sendai « 1967-2017 – Rennes Sendai : 50 ans d’amitié »
CONCERT :
« Hommage à Yoko KISHI et Barbara – la chanson de l’aurore et Aigle noir »
Retour en chansons sur ces 50 dernières années
!!!!!!COMPET !!!!!!!
Le concert de Sachiko KAIYAMA à la MIR (le vendredi 20 octobre à 20h30) est désormais complet.
********
Mini-concerts & atelier chanson japonaise aura lieu
à « la journée de Sendai à Rennes » le samedi 21 octobre
à la Rotonde de l’Opéra
11h45, 13h00, 14h30
– Projet mené avec le soutien de la Ville de Rennes –


Par Sachiko KAIYAMA (chant) et Yôsuke SHIRATO (guitare)
Date : Vendredi 20 octobre 2017 Heure : 20h30
Lieu : Auditorium de la Maison Internationale de Rennes (la MIR)
7, quai Chateaubriand – 35 000 Rennes (lien: Google Map)
Entrée libre
Sur réservation à partir du 15 septembre sur notre site
Formulaire d’inscription Concert du vendredi 20/10 à 20h30 (COMPLET)
Pour en savoir plus sur l’organisation de l’évènements suivre le lien : ici
Liens d’informations sur les tremblements de terre dans la région de Kyûshû (KUMAMOTO et OITA)
Nous adressons nos condoléances aux victimes d’une série de forts tremblements de terres dans la région de Kyûshû, notamment KUMAMOTO et OITA, au sud du Japon et nous témoignons de notre sympathie au peuple de la zone sinistrée ainsi qu’au peuple japonais.
LIENS D’INFORMATIONS SUR LES TREMBLEMENTS DE TERRE DANS LA REGION DE KYUSHU (JAPON)
(infos émises du Japon)
- Ambassade de France à Tokyo : informations sur les séismes de KUMAMOTO
- JNTO (Japan National Tourism Office) : informations pour les tourists étrangers sur le transport (en anglais)
- News about 2016 Kumamoto earthquake (Especially for foreigners in Japan /bank des liens) Yahoo news japan (en anglais)
- NHK World : Officials warn of aftershocks (en anglais)
- NHK WEB NEWS : Home (en japonais) transmission des infos sur le séisme (en live, en japonais)
- NHK WORLD RADIO JAPAN : (en 18 langues)
- 熊本支援、私たちにできることは : Yahoo ! ニュース (en japonais)
(infos utiles pour les personnes sinistrées)
- 【被災地と周辺地域の皆さまへ】 避難や生活に関する情報まとめ : Yahoo ! ニュース(en japonais)
- Google マップに熊本県内の「スーパー営業情報」「炊き出し&支援物資集積地点」「給水所」集約、避難所の状況・ニーズを共有、学生らのコミュニティが運営: Yahoo ! ニュース(en japonais)
(le 17 avril 2016 à 16 h)
La profession ostréicole au secours des huîtres nippones
Sauvés à deux reprises en 40 ans d’activité par les huîtres nippones, les ostréiculteurs bretons et charentais ont acheminé 7 t d’aide à leurs homologues japonais. Une seconde cargaison de plus de 3,6 t suivra d’ici le 10 juillet.
Bouées, cordages, vêtements de pêche : c’est 7 t de matériel divers qui sont arrivées ce matin à l’aéroport de Narita, près de Tokyo en provenance du Finistère et de Charente-Maritime. Un course contre la montre est désormais engagée pour livrer le tout aux ports de Kesennuma et Miyako -dévastés par le tsunami- avant le 15 juillet. Date-butoir pour le captage des naissains, un captage qui consiste à fournir un support solide aux embryons — ou larves — pour qu’elles s’y fixent.
Une aide vitale
L’opération a été baptisée « France o-kaeshi » (France cadeau en retour) en souvenir de l’aide apportée par les ostréiculteurs nippons aux fermes françaises touchées par une épizootie en 1970 et 1990, souligne-t-on du côté de l’ONG PlaNet Finance Japan, chargée de coordonner le projet lancé par Mulot SAS, premier fabricant mondial de matériel pour l’ostréiculture
Conservatoire mondiale de l’huître
Le succès de l’opération est d’autant plus vital que la région du Sanriku -où se situent les ports destinataires- est considérée comme « le conservatoire mondial de l’huître ». 80 % des naissains au Japon viennent de Sanriku et à chaque fois qu’un pays souffre d’une épizootie, il fait appel à cette région pour sauver son cheptel. »
La profession ostréicole -qui devait y passer commande de naissains au printemps dernier– en sait quelque chose. Le tsunami en a décidé autrement.
Source: Le Télégramme
“Bon courage Tohoku !” des messages et des pliages de grues arrivent de la France et de l’Angleterre.
Pendant Sendai Tanabata Matsuri (la fête des étoiles à Sendai) des messages de prière pour la reconstruction de la part de la Ville de Rennes (France, jumelée avec la ville de Sendai) et de l’Angleterre sont exposés à l’avenue de Jôzenji, la place citoyenne de Kôtôdai et au Centre international de Sendai.
De la France, nous avons reçu deux centaines de messages et des pliages de grues. Mme. Masami LE VOT-SUGAWARA, membre du Comité de Jumelage Rennes-Sendai les a apportés lors de sa visite chez ses parents d’Arai, Wakabayashi-ku. Les messages comme « Bon courage Tohoku ! » en japonais ont été écrits par ses élèves de japonais et d’autres messages ont été écrits par des Rennais.
Le Comité du Jumelage Rennes-Sendai a organisé pour la première fois « Rennes-Sendai Tanabata Matsuri(fête des étoiles) » en Juillet à Rennes. Il y avait une exposition de photos de la catastrophe fourni par Kahoku Shinpo et des ventes caritatives etc…. Des Rennais ont participé à l’atelier d’écriture de message. « Il y a beaucoup de Français qui souhaitent faire quelque chose pour Sendai, nous sommes contents de pouvoir transmettre leurs messages à l’occasion de Sendai Tanabata Matsuri. » raconté Mme.SUGAWARA.
La participation de Tanabata de l’Angleterre a été réalisée par la collaboration de « TERP LONDON » et de « Pint for JAPAN » (les organisations pour la reconstruction de la catastrophe par les japonais en Angleterre). 1200 écoliers (primaire et maternelle) et citoyens ont écrit les messages d’encouragement avec des dessins.
« Nerver give up ! » « Mon espoir est la réalisation de vos souhaits » on voit des messages pour la condoléance et la reconstruction. Mme. Ai Shimohama, demeure à Londres, une des initiateurs de ce projet a dit « Nous voudrions présenter la réalité des villes sinistrées et des décorations des tanabatas confectionnées par les enfants de Sendai lors de « Japan Matsuri (Festival du Japon ) » en septembre et nous continuons l’aide à long terme.
Source:
Journal Kahoku Shinpo (lundi 8 août 2011)
http://jyoho.kahoku.co.jp/member/backnum/news/2011/08/20110808t15027.htm
De retour de Sendai, des Rennais témoignent

Roselyne Lefrançois a remis à Emyko Okuyama le livre d'or des témoignages d'amitié rennais, traduits en japonais ainsi que des dessins d'enfants. La maire de Sendai a souhaité les utiliser pour réaliser une exposition.
Une délégation bretonne, conduite par Jean-Yves Le Drian, le président du conseil régional, a participé à une mission économique au Japon, du 19 au 23 juillet.
A cette somme vient s’ajouter le fruit d’une solidarité institutionnelle : 250 000 € réunis par des collectivités de l’ouest (conseil régional de Bretagne), des grandes villes comme Nantes ou Angers, des plus petites comme Saint-Jacques-de-la-Lande ou Saint-Grégoire… « Là aussi, les fonds iront, directement et à 100 %, à Sendai » garantit Bernard Angot.
« Ces sommes contribueront à réhabiliter ou à reconstruire des écoles, des crèches, des maisons pour personnes âgées, des centres d’accueil pour handicapés ou des centres sociaux de quartier » précise Roselyne Lefrançois.
La mort dans l’âme, Bernard Angot rappelle le projet de transplantation de naissain d’huîtres qui était bien engagé en matière de culture ostréicole entre Myagi et la Bretagne. Le tsunami l’a brisé. « La réunion de conclusion du projet devait se tenir le 21 mars dernier… Nous allons le relancer ».
En attendant, les ostréiculteurs bretons se sont mobilisés dans un réflexe solidaire pour envoyer des kilomètres de cordages aux ostréiculteurs japonais. Et puis, peut-être plus symboliquement, Roselyne Lefrançois a souligné la participation d’une délégation japonaise à la prochaine édition de Tout Rennes court et le déplacement d’athlètes rennais au semi-marathon de Sendai. Elle a également annoncé la venue d’Emyko Okuyama à Rennes, en septembre 2012.
Japon: le maire qui veut sauver sa ville après Fukushima
Son appel à l’aide sur le Net lui a valu une renommée mondiale: maire d’une commune sinistrée proche de la centrale de Fukushima, Katsunobu Sakurai veut toujours croire en sa ville.
C’est l’histoire d’un espoir un peu fou. Maire de Minami-Soma, une ville côtière nipponne de la préfecture de Fukushima, Katsunobu Sakurai s’est promis de redonner vie à sa cité meurtrie par la triple catastrophe qui a frappé le Japon le 11 mars – un séisme de magnitude 9, un tsunami de plusieurs mètres de hauteur et le plus grave accident nucléaire depuis Tchernobyl. Malgré les destins brisés, les rêves envolés et ses 700 administrés à jamais disparus, ce petit homme au visage rond et à la voix douce n’a jamais voulu renoncer.
La vidéo qui a tout changé
Une vidéo postée quelques jours après le drame sur YouTube et sous-titrée en anglais lui vaut d’emblée une notoriété planétaire. Il y apparaît assis dans un décor dépouillé, vêtu du blouson beige de travailleur qu’il ne quitte plus depuis le drame, tendu vers la caméra comme s’il implorait le spectateur. Il évoque les malheurs de sa ville, décrit le profond sentiment d’isolement d’une communauté meurtrie, inquiète du devenir de la centrale nucléaire de Fukushima, bâtie par la Compagnie d’électricité de Tokyo (Tepco) à une vingtaine de kilomètres plus au sud. Et fustige « le peu d’informations » alors fournies par le gouvernement de Tokyo et la société Tepco. « Nous nous sentons abandonnés ! » déplore-t-il, soulignant notamment les difficultés d’approvisionnement des quelque 10 000 habitants – sur 71 000 – qui ont choisi de rester sur place malgré la menace nucléaire.
Etaient-ce les mots, le ton ? Visionnée des centaines de milliers de fois, la vidéo a déclenché une véritable vague de solidarité pour Minami-Soma et suscité tant de réactions que le magazine américain Time a fait de son maire l’une des 100 personnalités les plus influentes de la planète.
« L’idée était venue d’un habitant », précise aujourd’hui Katsunobu Sakurai. L’homme se soucie assez peu de cette « reconnaissance » en forme de buzz. Dans sa mairie, où il reçoit avec beaucoup de simplicité, couloirs et bureaux grouillent de déplacés en quête d’un peu d’aide, de sinistrés en attente d’éclaircissements sur les assurances auxquelles ils peuvent prétendre, de militaires engagés sur le front du nettoyage… Le tout dans un décor de dessins d’enfants déclinant en multicolore l’antienne en vogue depuis le drame : Gambare, Minami-Soma ! – courage, Minami-Soma !
Offrir un avenir à une ville qui ne semble plus en avoir
Katsunobu Sakurai parle avec nostalgie de cette ville où il a vu le jour en 1956, comme ses parents éleveurs de bovins et cultivateurs de riz, et comme tous les Sakurai du lieu depuis « 15 à 20 générations, je pense ». La bonté de son sourire invite à prolonger l’échange. Le maire a grandi là, entre les montagnes dominées par le mont Kunimi, à l’ouest, et l’immensité du Pacifique, à l’est. Il a fréquenté la plage locale, un « spot » pour « surfeurs », et arpenté le petit port à l’embouchure de la rivière Manogawa. Des lieux aujourd’hui rayés de la carte, balayés par le tsunami et qu’un ballet de grues et de camions s’emploie à nettoyer. C’est là également qu’il a étudié – « C’était une tête », se souvient un ancien camarade de classe, aujourd’hui boulanger – avant d’intégrer l’université d’agriculture Iwate, un peu plus au nord. « J’ai choisi cette université, confie-t-il, parce que je voulais suivre la voie de Kenji Miyazawa. » Originaire de la préfecture d’Iwate, cet écrivain, poète et agronome, auteur de contes pour enfants, fut aussi un militant de la lutte contre la pauvreté paysanne. De quoi séduire Katsunobu Sakurai, grand admirateur des figures japonaises du militantisme social. Habitué du Mémorial de la paix d’Hiroshima, il est aussi un pacifiste convaincu.
Un combat de longue date
Membre depuis 2003 de l’assemblée municipale, il se souvient encore de sa première bataille, contre un projet d’incinérateur. C’était avant de devenir le premier magistrat de Minami-Soma, sans étiquette, même s’il admet une proximité avec le Parti démocrate du Japon, la formation de centre gauche au pouvoir à Tokyo. C’est un combat d’une tout autre dimension que livre aujourd’hui ce célibataire adepte de la course à pied : offrir un avenir à une ville qui ne semble plus en avoir. « Nous reconstruirons, affirme-t-il, plus vite qu’Hiroshima! »
Un tel volontarisme laisse sceptique tant la réalité paraît sombre. Une partie de l’agglomération, située dans le périmètre de sécurité autour de la centrale, est zone interdite. L’économie de la ville reposait sur l’agriculture, la sous-traitance automobile et le tourisme. Elle est aujourd’hui anéantie. Chaque année quelque 1,5 million de visiteurs venaient à Minami-Soma, dont 210 000 en juillet à l’occasion du Nomaoi, un festival équestre réputé. Comme un défi, Katsunobu Sakurai a tenu malgré tout à l’organiser cette année, parce que « c’est une tradition vieille de mille ans et qu’elle donne un sens à la reconstruction ». Programmé du 23 au 25 juillet, il ne devrait attirer que 40 000 personnes.
« Si les enfants ne reviennent pas, ce sera difficile »
Comme dans la plupart des agglomérations sinistrées, la catastrophe a aussi accéléré le vieillissement de la population. Certains de ceux qui avaient fui au lendemain du tsunami sont revenus, mais la ville ne compte plus aujourd’hui que 40 000 habitants. Et très peu de jeunes. « Je vis seul ici », dit Junichi Okada, employé au bureau du tourisme. A cause de la centrale et de la radioactivité qui ne baisse pas, j’ai préféré éloigner ma femme et mes trois enfants. Beaucoup de gens ont fait de même. »
Source: www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/japon-le-maire-qui-veut-sauver-sa-ville-apres-fukushima_1014216.html
Rennes ne relâche pas sa solidarité à Sendai

De gauche à droite: Bernard Angot, Roselyne Lefrançois et Emyko Kuyama. Entre elles, leur interprète.
Une délégation bretonne, conduite par Jean-Yves Le Drian, le président du conseil régional, a participé à une mission économique au Japon,du 19 au 23 juillet. Des représentants de la Ville de Rennes participaient à cette mission. Parmi ces derniers, Roselyne Lefrançois, adjointe au maire de Rennes, chargée des relations internationales.
L’élue rennaise a participé aux divers échanges qui ont jalonné ce séjour. En compagnie de Bernard Angot, président de Bretagne International, Vincent Chamaret, président du centre franco-japonais de management, et Régis Lamy, relais de Bretagne international à Tokyo, Roselyne Lefrançois s’est rendue à Sendai où elle a pu mesurer, quatre mois après le désastre qui a frappé la ville et la région, l’ampleur des dégâts.
« Nous voulions faire le point du soutien rennais et breton à notre ville jumelle. Et lui redire notre solidarité et notre amitié. C’est ce que nous avons dit à Emyko Okuyama, la maire de Sendai qui nous a reçus », a indiqué Roselyne Lefrançois, à son retour à Rennes, lundi. Cette dernière l’a dit : « Il y a nécessité de maintenir les soutiens financiers, la solidarité immédiate et les engagements dans la réciprocité. »
Source: http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Rennes-ne-relache-pas-sa-solidarite-a-Sendai_40771-1886157-pere-bre_filDMA.Htm
Article en provenance de AFP – Aide humanitaire française
Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés.
SENDAI, Japon — Un convoi de dix-sept camions d’aide alimentaire et sanitaire envoyée par la France est arrivé samedi matin à Sendai (nord-est du Japon) d’où s’effectuera une distribution auprès des localités sinistrées par le séisme et le tsunami du 11 mars.
Un avion cargo Antonov 225 s’était posé vendredi à l’aéroport de Narita, près de Tokyo, avec 150 tonnes d’aide humanitaire et technique d’urgence pour les zones sinistrées, dont des conserves, des soupes, de l’eau, des masques, etc.
Quelque 30 tonnes d’appareils de radioprotection et de mesure de la radioactivité, une remorque de contrôle atmosphérique et trois camions de mesures environnementales de la radioactivité ont également été remis aux autorités nippones, en lien avec l’accident nucléaire de Fukushima au sud de Sendai.
« Nous leur avons aussi proposé un soutien pour la gestion post-accidentelle, en plus de l’aide humanitaire arrivée à Sendai ce matin et des équipements pour les réacteurs nucléaires (pompes, groupes électrogènes) livrés à Tokyo », a expliqué samedi l’ambassadeur de France, Philippe Faure, qui s’est rendu spécialement à Sendai.
« Il y a jusqu’à présent eu des missions de secours et de déblaiement par le détachement de sécurité civile. Ces opérations sont désormais terminées mais notre équipe française est toujours là pour participer à la distribution de l’aide », a-t-il précisé.
Sur les routes à la périphérie de Sendai, à trois ou quatre kilomètres de la mer, les dégâts provoqués par les secousses telluriques et le tsunami sont impressionnants: maisons à moitié détruite et gardant la marque de l’eau, camions renversés, voitures empilées les unes sur les autres, bâtiments coupés en deux, champs de déchets charriés et laissés par la vague.
« Une chose est de voir les images à la télévision, une autre est d’être sur place pour se rendre compte à quel point la région est sinistrée », a souligné M. Faure, assurant le plein soutien de la France aux habitants de la région de Sendai dont une poignée de Français résidant encore dans cette cité de la préfecture de Miyagi, la plus meurtrie.
L’ambassadeur de France a ensuite réuni autour d’un déjeuner les Français qui résident toujours à Sendai, pour leur apporter réconfort et aide matérielle.
« Nos services et moi-même sommes en contact permanent avec chacun d’entre vous, mais je tenais à venir vous rendre visite ici à Sendai en marque de solidarité. C’est également le sens du message adressé aux Français du Japon par le président de la République, Nicolas Sarkozy », a déclaré Philippe Faure en présence d’une quinzaine de Français rescapés et de leurs familles.
« Je vous sais très préoccupés par l’évolution de la situation à la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, mais sachez que nous vous suivons avec une attention toute particulière car vous n’êtes qu’à 80 kilomètres de ce site », a-t-il poursuivi.
« Après le séisme, le tsunami, l’accident nucléaire toujours en cours, nous sommes déjà dans la quatrième phase, celle du traitement post-accidentel pour lequel la France peut apporter son expertise aux autorités japonaises », a insisté l’ambassadeur.
ARTICLE DE PRESSE DE L’ASSOCIATION EXPRIME